Si le parcours de Sandrine Lescourant, aussi connue sous le nom de Mufasa, est enrichi d’un enseignement selon des principes très codifiés (danse classique, danse contemporaine, danse africaine traditionnelle), elle n’en reste pas moins autodidacte dans l’âme. Elle développe un style ancré dans les valeurs hip hop, une danse de résistance sur la scène underground ou elle enchaine les battles, Workshops tout en collaborant au plateau avec plusieurs chorégraphes de la scène hip hop et contemporaine .
Sandrine Lescourant fonde la Cie Kilaï en 2014 avec le projet de tisser des liens, questionner l’individu dans son rapport au monde et créer des passerelles entre les artistes de la compagnie et les publics. Elle amorce alors le développement de plusieurs triptyques chorégraphiques sur le thème des relations humaines, mets en place les conférences « Eachone teach one » et déploie avec son équipe de nombreux projets de transmission auprés des plus éloignés des théâtres ( Bidonvilles, avec l’association HIP HOP 4 Hope – prisons, hôpitaux psychiatriques, associations )
Sandrine Lescourant porte la danse comme rempart à la violence. Chacun des projets, ancrés dans le réel, sont mus par la nécessité de déplacer ou questionner le regard du spectateur sur l’être sensible qu’il est. Le travail de Sandrine Lescourant et de la Cie Kilaï se veut être un mouvement vers plus de tolérance.